vendredi 29 octobre 2010

"movimientos"


10 dessins au fusain, 110 cm x 73 cm
























mercredi 20 octobre 2010

dimanche 17 octobre 2010


exposition chez Jean Philippe Braam,  décembre 2010

D’abord on remarque le foisonnement des créations, les nombreux moyens d’expression, la diversité des outils, on craint alors un peu le vertige, de céder à ce vertige, voir tout et ne voir plus rien, alors on ferme les yeux un moment et on se reprend.
Il y a là des bronzes, plus loin des marines, ici du noir et là de la couleur, des esquisses de corps, à la fois fragiles et indestructibles, des silhouettes sombres à la Giacometti quand le peintre cherchait, par des gestes à fleur de peau, à représenter l’humain qui se dérobait, puis, imperceptiblement, tout s’organise, la démarche de Karabitian apparaît soudain plus claire et même évidente.
Ses œuvres, si fortes et pourtant si touchantes, commencent à se répondre.
Ce sont les bourrasques de Turner qui soulèvent les grandes marines. Les tumultes des océans sont ceux de la vie. Les fusains tremblent. Toutes les sculptures et tous les dessins bougent, entament un dialogue.
Imposent en un ordre subtil leurs indispensables présences. Les oeuvres s’alignent et se répondent.
Aucune ne nuit à l’équilibre de l’ensemble.
Chacune trouve son utilité.
Le chaos s’ordonne.
Le lien qui se crée entre elles procède d’une décision magique de l’artiste créateur.
Il est parvenu à organiser une harmonie quasi cosmique. Le miracle artistique a eu lieu.
Karabitian a rejoint le divin.

Anne-Michèle Hamesse
décembre 2010
La Revue Générale